Vivre seul et être épanoui, pour certains Français n'est pas évident. Cependant, le témoignage de Bella DePaulo démontre qu’il est possible de faire le choix de vivre seul et de ne pas le regretter.
Interrogée sur sa vie de célibataire par Le Huff Post, Bella DePaulo, 70 ans, a fait des déclarations qui ont heurté l’auditoire, tout en déconstruisant les idées reçues sur la vie de femme senior célibataire. Ses déclarations étaient encore plus fortes, car elles ont été amplifiées par des scientifiques, notamment ceux de l’Université de Harvard aux États-Unis qui estiment que la vie en couple a des aspects néfastes sur les liens sociaux, sur la santé et même sur la productivité.
La liberté
Être célibataire n’est pas un frein à votre épanouissement. Ces idées ne sont que des mythes vicieux qui ont été nourris au fil des années. Loin d’être un statut stressant et ennuyeux, le célibat est le moment pour vous de bénéficier d’une liberté illimitée. En effet, la septuagénaire explique que son statut de femme seule lui permet d’avoir le contrôle total sur son argent, elle peut refaçonner sa maison selon ses propres envies, elle a le libre choix sur sa nutrition et elle a la faculté de créer ses propres traditions.
Le contact facile avec le social
Vivre seule, pour Bella DePaulo, est un choix de vie, car à la base, elle est amoureuse de sa solitude. Pour signifier cet amour, elle a créé une petite communauté de célibataires de cœur comme elle et ensemble, ils échangent sur des sujets divers comme les activités qui les occupent et comment ils y prennent plaisir. Elle avoue qu’elle s'ennuie rarement toute seule et même quand elle a perdu son père, c’est la solitude qui l’a aidée à faire face à cette perte. C’était nécessaire et important pour elle de faire le deuil toute seule, avant d’aller vers les autres.
Un espace préservé et une oreille fine pour les problèmes des autres
Les personnes qui vivent seules ont la chance d’être les maîtres de leurs journées. Elles sont plus disposées à écouter les autres membres de la famille et elles peuvent se replier sur elles-mêmes si elles estiment qu’elles sont trop encombrantes ou si elles sentent que leur espace est ombragé par un tiers. On parle alors d’une solitude choisie. Les scientifiques démontrent également que ces personnes sont plus aptes à écouter les autres et à les amener à voir les choses sous un autre angle.
Une vie enrichissante
La septuagénaire déclare qu’elle mène une vie beaucoup plus enrichissante, grâce à son statut. Elle est beaucoup plus créative, elle se donne au bricolage et elle s’occupe de son jardin. Cette sénior a surtout un sens très aigu de la spiritualité. Selon les scientifiques qui partagent ce raisonnement, être seul veut aussi dire avoir beaucoup de temps pour soi-même. "Les personnes qui ne disposent pas d’autant de temps pour elles qu’elles le souhaiteraient sont aussi stressées, tristes et insatisfaites que celles qui passent plus de temps seules qu’elles ne le souhaiteraient", explique la septuagénaire, comme le rapporte le magazine Au Féminin.
L’amour de soi
Être seul, c’est aussi faire le choix de prendre soin de soi-même et y prendre plaisir. C’est le moment de s’apprécier à sa juste valeur. Après une bonne séance de sport par exemple, vous pouvez prendre votre bain, vous parfumer, écouter votre chanson préférée et esquisser quelques pas de danse dans votre salon en cuisinant vos plats favoris. Que demander de plus ? En bonus, vous n’avez personne en face pour se plaindre du volume ou du fait que vous ne dansiez pas assez bien.
À la question de savoir si vivre en couple est le secret de la longévité, notre septuagénaire répond par la négative. Bella DePaulo va même plus loin en citant une étude scientifique selon laquelle les personnes seules étaient "nettement satisfaites de leur vie de célibat. De plus, à partir de 40 ans et pendant des décennies, les célibataires sont devenus de plus en plus satisfaits de leur vie de célibataire", a-t-elle indiqué.
La petite exception
Les experts de l'Université américaine expliquent qu’il y a des exceptions à cette règle. De nombreuses personnes se plaignent de l’isolement, mais la marge est de plus en plus mince. Pour eux, à partir de 40 ans et pendant des décennies, les célibataires sont devenus de plus en plus satisfaits de leur vie. Il est donc grand temps que le mythe du célibataire ou du singleshaming, comme cela se dit en Amérique, soit défait et qu’on ait un peu de respect pour toute personne qui fait le choix de vivre seule.
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