QUOI DE NEUF EN HORLOGERIE ?

La J12 part dans le cosmos

À quoi reconnaît-on un produit culte ? Difficile à dire et pourtant, le 13 juin 2000, à l'aube du lancement de la J12 de Chanel, une icône était née sous la plume de Jacques Helleu, l'ancien directeur artistique de la maison qui avait également déjà dessiné la montre « Première » en 1987. D'ailleurs, et à travers le temps, la J12 a cultivé nombre de premières : première montre masculine de Chanel, première montre de sport, première montre automatique.

Le tout est sublimé par l'éclat de 12 diamants où les motifs cosmiques polis et rhodiés - étoiles filantes, planètes, astronautes ou soucoupes volantes - se révèlent sur un cadran phosphorescent blanc recouvert de SLN. © Chanel

De plus, malgré son utilisation par la concurrence dans le passé, la céramique devient avec la J12, un matériau à la mode en horlogerie. Et bien que son créateur l'ait avant tout imaginé pour lui, elle n'a été créée dans l'univers masculin que pour être détournée par la gent féminine à l'instar de cette nouvelle J12 Cosmic. Chanel amène ici la J12 sur des territoires nouveaux et lointains. En effet, le cosmos s'invite sur la montre à travers une interprétation monochromatique blanche. Le tout est sublimé par l'éclat de 12 diamants où les motifs cosmiques polis et rhodiés - étoiles filantes, planètes, astronautes ou soucoupes volantes - se révèlent sur un cadran phosphorescent blanc recouvert de SLN. Enfin, la pièce s'anime d'un mouvement à quartz de haute précision délivrant classiquement les fonctions heures, minutes et secondes.

Chopard Mille Miglia Classic Chronograph.  © Chopard

Sur la route

Trente-cinq ans déjà que Chopard et Mille Miglia conjuguent leurs univers. En effet, c'est en 1988 que la maison horlogère devient chronométreur officiel de « la plus belle course du monde », dixit Enzo Ferrari, sous l'impulsion de Karl-Friedrich Scheufele, coprésident de la griffe depuis son rachat en 1963. Pilote et féru de voitures de collection, ce dernier scelle cette union avec le monde du Classic Racing en lançant la fameuse montre du même nom en hommage à la prestigieuse épreuve qui voit chaque année s'affronter plus de 400 équipages sur mille miles (soit 1 600 kilomètres), entre Brescia et Rome. Renouvelant au fil des éditions la passion pour l'automobile, l'esprit de compétition et les émotions de la Mille Miglia, les designers de la Maison n'ont jamais cessé de repousser les limites de leur créativité.

Une carrosserie de pointe animée par un mouvement chronographe mécanique à remontage automatique certifié COSC et offrant une réserve de marche de 54 heures ainsi qu'une fonction stop-seconde. © Chopard

La preuve avec la toute dernière itération de la Mille Miglia Classic Chronograph. Celle-ci arbore un nouveau design grâce à un boîtier réduit à 40,5 mm et façonné en Lucent Steel. Cet alliage en acier exclusif et innovant a été développé par Chopard. 50 % plus dur que l'acier, le matériau est en outre certifié REACH, car produit de manière responsable avec 80 % d'éléments recyclés. Par ailleurs, la montre arbore un cadran baptisé « « Rosso Amarena » (rouge cerise) à finition satinée circulaire. Ce dernier est protégé par une glace de type « Glass Box » aux lignes saillantes et fixé par une fine lunette. La minuterie blanche et l'échelle tachymétrique se complètent d'une aiguille centrale des secondes rouge pour un style Racing ainsi que de trois sous-cadrans dont un compteurs 30 minutes à 9h et 12 heures à 9h sans oublier la petite seconde à 3h ou la date affichée dans un guichet à 4h30. Une carrosserie de pointe animée par un mouvement chronographe mécanique à remontage automatique certifié COSC et offrant une réserve de marche de 54 heures ainsi qu'une fonction stop-seconde. Enfin, la bête de course est livrée sur un bracelet en cuir de veau perforé d'un brun vintage, évocateur des traditionnels gants de conduite.

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La main mécanisée et sculptée par un maître graveur a ici été façonnée en titane, un matériau ultra-léger afin de parvenir à faire agir les cinq doigts avec le moins d'effort possible.  © F.P. Journe

L'heure digitale

Nous sommes en novembre 2021 à Genève. Sous le marteau de la maison Christie's, lors de la vente aux enchères caritative Only Watch et devant 850 collectionneurs, la F.P. Journe X Francis Ford Coppola FFC Blue - un modèle unique - est adjugée pour 4,5 millions CHF (4,6 millions d'euros). Autrement dit, un record aux enchères pour une montre F.P. Journe et pour un garde- temps d'un horloger indépendant. Cette année, et pour le plus grand plaisir des collectionneurs avisés, F.P. Journe a décidé de proposer cette montre en petite série. Une véritable oeuvre d'art mécanique au poignet imaginée avec Francis Ford Coppola.

L'idée est simple : indiquer l'heure en comptant sur ses doigts à travers un savant automate prenant la forme d'une main - elle-même inspirée d'un dessin du célèbre chirurgien français Ambroise Paré - qui permet d'égrener les 12 heures du jour à l'aide de cinq doigts seulement. © F.P. Journe

L'idée est simple : indiquer l'heure en comptant sur ses doigts à travers un savant automate prenant la forme d'une main - elle-même inspirée d'un dessin du célèbre chirurgien français Ambroise Paré - qui permet d'égrener les 12 heures du jour à l'aide de cinq doigts seulement. La main mécanisée et sculptée par un maître graveur a ici été façonnée en titane, un matériau ultra-léger afin de parvenir à faire agir les cinq doigts avec le moins d'effort possible. Une réinvention de l'affichage horaire traditionnel qui a obligé François-Paul Journe à supprimer le cadran et à remplacer l'aiguilles des minutes par un anneau rotatif monté sur un grand roulement à billes extra-plat. Côté mécanique, et grâce au barillet du calibre Octa 1300 disposant de cinq jours de réserve de marche, un remontoir d'égalité libère toutes les 60 minutes assez d'énergie pour que la main-automate se mette en mouvement. Concrètement, les cinq doigts de la main s'articulent et se rétractent chacun en fonction de l'heure. L'utilisateur peut également lire la minute précise à l'aide d'un pointeur placé sur le dessus de la main. Le tout se loge dans une boîte en platine de 42 mm de diamètre pour 10,7 mm d'épaisseur.

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La première montre Oris à présenter un cadran et une lunette sertis de diamants produits en laboratoire. Ces derniers ont été fabriqués selon un processus de haute technologie permettant d'obtenir une pierre uniforme et impossible à distinguer d'un diamant naturel.  © Oris

Plongée étincelante 

Oris est l'un des fabricants de montres de plongée les plus novateurs dans l'horlogerie. Connue pour ses modèles masculins, la maison indépendante suisse s'intéresse également aux femmes à travers des versions féminines de son iconique montre Aquis Date. Un nouveau garde-temps adapté aussi bien à la performance qu'à la vie mondaine. Sa particularité ? La première montre Oris à présenter un cadran et une lunette sertis de diamants produits en laboratoire. Ces derniers ont été fabriqués selon un processus de haute technologie permettant d'obtenir une pierre uniforme et impossible à distinguer d'un diamant naturel.

Oris Aquis Date Diamonds © Oris

Au total, cette nouvelle référence Aquis Date Diamonds se parent de 92 diamants Top Wesselton de taille brillant : 48 sertissent la lunette et 44 sont incrustés dans le cadran. Celui-ci affiche une délicieuse teinte rouge cerise, une couleur qui habille également le bracelet, au choix soit en acier, soit en caoutchouc. Il se complète d'un boitier en acier de 41,5 mm de diamètre et s'anime d'un mouvement mécanique automatique avec fonction stop seconde, guichet de date à 6h ainsi qu'une réserve de marche de 38 heures. Enfin, comme toute bonne plongeuse, la montre s'équipe d'une couronne de sécurité vissée et est étanche jusqu'à 300 mètres de profondeur.

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