« JE SUIS ALCOOLIQUE ET JE LE SERAI TOUTE MA VIE » : NOéMIE LENOIR BRISE LE SILENCE ET SE CONFIE SUR SON ALCOOLISME

Noémie Lenoir se livre pour la première fois sur son alcoolisme. Dans une vidéo publiée par « Konbini », la comédienne raconte son addiction, sa tentative de suicide en 2010 et son long chemin vers la sobriété

témoignage - Noémie Lenoir se livre pour la première fois sur son alcoolisme. Dans une vidéo publiée par « Konbini », la comédienne raconte son addiction, sa tentative de suicide en 2010 et son long chemin vers la sobriété

C’est dans un témoignage poignant que Noémie Lenoir, la mannequin et comédienne française, a révélé pour la première fois avoir souffert d’alcoolisme durant des années dans une vidéo publiée par Konbini.

Tombée dans cette addiction à l’âge de 19 ans, c’est après une tentative de suicide en 2010 que l’actrice réalise qu’elle souffre de cette addiction.

« Une maladie, pas une honte »

Face caméra, Noémie Lenoir remonte le fil de son histoire avec l’alcool. Tout commence à l’âge de 19 ans, dans un cadre festif lors « de soirées entre potes ». Mais très vite, les verres entre amis se transforment en un besoin quotidien. « Le jour où je me suis rendu compte que ce n’était plus normal, c’est quand je me retrouvais seule à la maison et que j’ouvrais mes bouteilles de rosé ».

Issue d’un foyer au sein duquel son père était alcoolique et sa mère dépressive, Noémie Lenoir décrit une « colère » et une souffrance ancrées en elle depuis longtemps. « L’addiction, c’est un cri », résume-t-elle, soulignant qu’elle n’avait alors « personne à qui parler » et que l’alcool l’aidait à « anesthésier » sa douleur.

Une tentative de suicide en 2010

« Vous pouvez avoir été votée "plus belle femme du monde", à l’intérieur, j’étais pour moi la plus "horrible" femme du monde. […] Et l’alcool a vraiment appuyé cette sensation ». Alors que sa carrière est à son apogée, Noémie Lenoir tombe dans la dépression à l’âge de 28 ans. En 2010, elle tente de mettre fin à ses jours. « Je suis sortie de là et je me suis dit : je suis alcoolique. » Mais elle a du mal à l’avouer à ses proches.

Ce n’est finalement qu’en 2012, à l’âge de 33 ans, et après une rencontre décisive avec un psychologue, qu’elle commence enfin à poser des mots sur ses blessures. « Il m’a fait comprendre qu’il fallait que je cherche en moi cette force pour m’en sortir », confie-t-elle.